Qui sont ces pirates ?

Ce sont pour la plupart des africains. Eh oui, c’est triste. Comme les « collabos » d’hier, ces traîtres qui étaient à la solde des colonisateurs, qui n’hésitaient pas à tirer sur leurs frères pour recevoir des miettes de leurs maîtres.

 Les « collabos » de notre époque on en a dans tous les secteurs d’activités et même sur Internet. Et ceux qui nous concernent sont les assassins de notre Art. Ces fils du continent vivant en Occident travaillent dans la clandestinité. Tout ou presque, étant permis sur Internet, ces derniers se contentent de créer ou de faire créer un site web. Ils ont alors leur entreprise. Et là, concernant la musique qui est la plus grande victime, ils se font parfois aider de complices basés en Afrique.

Ceux-là, par la poste ou d’autres moyens leurs font parvenir des exemplaires de compact disques ou cassettes parues sur le marché local. « Les Tueurs de l’Art » se contentent donc de dupliquer sans autorisation ces produits qu’ils proposent en toute impunité sur leurs sites Internet. Ils les vendent parfois 5  ou 10 fois le prix d’achat et se retrouvent avec un bénéfice net sur chaque disque de 300 à 800 % , voir plus !

Et ils n’ont bien entendu rien à reverser aux structures de droits d’auteurs, donc rien à l’artiste, à sa maison de disques ou à son producteur. Ah nos maisons de droits d’auteurs ! Elles trouvent avoir trop à faire avec les pirates locaux, et ce, quant elles sont au fait de ce trafic qui ne cesse de gagner du terrain.

Nous, nous sommes là pour dénoncer ces mauvaises pratiques et dès ce 21 juillet, nous commençons à publier ici les adresses des sites de ces Ennemis des musiques de côte d'Ivoire.

A demain donc !

Comments

[codekave]

Bravo pour cet article, il me semble qu'on m’avait déjà parlé de cela mais maintenant je comprends mieux la raison